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Frontière algéro-tunisienne : L’autoroute est-ouest booste les échanges économiques  

Les rejaillissements socioéconomiques de l’ouverture, à la mi-août 2023, de l’ultime tronçon de l’autoroute est-ouest reliant sur 84 km la commune de Dréan (El Tarf) à la frontière algéro-tunisienne sont aujourd’hui tangibles. L’ouverture à la circulation de cette dernière partie de l’autoroute est-ouest, qui passe par les communes de Dréan, de Besbes, de Sidi Kaci, de Zerizer, d’Ain El Assel et d’El Tarf, et traverse la zone de Khenguet Aoun, a permis de «fouetter» l’activité économique dans ces régions de l’extrême-est du pays et d’y stimuler le développement. Le directeur par intérim des travaux publics de la wilaya d’El Tarf, Fateh Bouali, a souligné, dans une déclaration à l’APS, «l’importance de l’ouverture à la circulation de ce tronçon qui traverse 6 communes dès lors que cela permet, d’une part, de rentabiliser l’autoroute Est-ouest dans sa partie orientale, et de faciliter, d’autre part, les échanges économiques entre l’Algérie et la Tunisie». De plus, a ajouté le même responsable, la sécurité des usagers de la route y est assurée grâce à la qualité des travaux sur ce segment d’autoroute de 84 km qui répond, en outre, aux besoins des populations, brise l’isolement de nombreuses localités de la région et améliore les conditions de vie des habitants des communes situées sur la bande frontalière.
Nacer Bouaziz, professeur d’économie à l’université de Guelma, a estimé que l’autoroute est-ouest, dans sa partie orientale, est «un acquis stratégique important» et un «vecteur fondamental de développement économique, social et touristique de la région». Il a souligné que l’ouvrage «aura sans doute un impact positif significatif, non seulement sur l’économie nationale mais aussi sur l’économie régionale et africaine, et contribuera à améliorer les conditions de vie de la population locale, à briser l’isolement des villages ruraux reculés, en particulier ceux situés dans la bande frontalière, à créer de larges perspectives de développement, en plus de constituer un facteur de mobilité sans précédent dans la région en facilitant, notamment, les échanges commerciaux et touristiques entre les deux pays frères, l’Algérie et la Tunisie».
R.N.

 

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