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L’entité sioniste accusée d’affamer la population

De nouvelles frappes sionistes ont fait des dizaines de morts, selon le Hamas, dimanche et hier, lundi, dans la bande de Gaza assiégée, où Israël est accusé par une organisation humanitaire d’affamer délibérément la population. Malgré l’indignation internationale face aux lourdes pertes civiles, l’armée sioniste poursuit ses frappes sur le territoire palestinien, en proie à un désastre humanitaire sans précédent dans l’histoire humaine et un génocide prémédité sous toutes ses formes. L’organisation Human Rights Watch (HRW) a accusé hier, lundi, le gouvernement sioniste d’utiliser « la famine des civils comme technique de guerre dans la bande de Gaza occupée, ce qui constitue un crime de guerre ». Le gouvernement a qualifié en retour HRW « d’organisation antisémite et anti-israélienne ». « L’armée israélienne bloque délibérément l’accès à l’eau potable, à la nourriture et au carburant, tout en entravant intentionnellement l’aide humanitaire, en détruisant semble-t-il des zones agricoles et en privant la population civile de produits indispensables à sa survie », assure HRW dans un rapport.

Dix jours après un veto américain, le Conseil de sécurité de l’ONU doit se prononcer lundi sur un nouveau texte appelant à une « cessation urgente et durable des hostilités » à Gaza, au moment où Washington montre des signes d’impatience face à son allié sioniste. Hier, le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que 110 Palestiniens avaient été tués depuis la veille dans des bombardements israéliens à Jabalia, dans le nord, dont 50 sont morts dans des frappes « sur des maisons ». Dans le sud, des nuages de fumée s’élevaient hier matin au-dessus de la grande ville de Khan Younès, après des bombardements. Dans la bande de Gaza, plus de 20.000 personnes, en majorité des femmes, des enfants et des adolescents, ont été tuées par les bombardements israéliens, selon un bilan du ministère de la Santé du Hamas datant de vendredi.

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