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Après l’échec du Conseil de sécurité : Ghaza était hier au menu de l’Assemblée générale de l’ONU

Après le véto américain à une résolution du Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu humanitaire à Ghaza, l’Assemblée générale de l’ONU a pris le relais hier, mardi, avec une réunion spéciale.
L’Assemblée générale de l’ONU devait se prononcer sur une résolution exigeant «un cessez-le-feu humanitaire immédiat» dans la bande de Ghaza, un texte non-contraignant qui a toutes les chances de passer, indique-t-on. Malgré la pression du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres qui craint un «effondrement total de l’ordre public» dans le territoire palestinien, un projet de texte réclamant ce cessez-le-feu humanitaire s’est heurté vendredi au Conseil de sécurité à un véto des Etats-Unis, puissant allié de l’entité sioniste. Le Conseil avait déjà mis plus d’un mois après le début de l’agression sioniste  pour réussir à parler d’une seule voix, se contentant mi-novembre, après quatre textes rejetés, de demander des «pauses» humanitaires. De nombreux pays et organisations de défense des droits humains ont déploré  l’échec de vendredi, y compris Antonio Guterres qui a décrit dimanche un Conseil de sécurité à l’autorité et la crédibilité «compromises». L’ONU ne cesse d’alerter sur la situation catastrophique à Ghaza, où le système humanitaire est «au point de rupture». «Certains ne voient pas la réalité telle qu’elle est», a dénoncé l’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyad Mansour, vendredi après le véto américain. «Mais à la fin, ils céderont sous la pression massive de l’humanité, d’un bout à l’autre du globe», a-t-il espéré. Pour maintenir cette pression, les pays arabes ont réclamé une nouvelle réunion spéciale de l’Assemblée générale mardi après-midi, juste après la visite de plus d’une dizaine d’ambassadeurs du Conseil de sécurité prévue au point de passage de Rafah, entre l’Egypte et Ghaza. Le projet de texte, reprend en grande partie la résolution bloquée au Conseil de sécurité vendredi par les Etats-Unis.

 

Des écoles abritant des déplacés prises d’assaut par les forces sionistes à Ghaza

Un certain nombre d’écoles abritant des Palestiniens déplacés dans la région d’Al-Faluja, au nord de la bande de Ghaza, ont été prises d’assaut, lundi, par les forces sionistes, rapportent des médias. Les écoles affiliées à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) accueillent des milliers de personnes déplacées palestiniens. Des sources bien informées citées par des médias ont rapporté que «les forces de l’armée sionistes ont pris d’assaut un certain nombre d’écoles dans la région d’Al-Faluja, en ont expulsé les femmes et les enfants et ont arrêté les hommes». «Un état de panique et de peur régnait parmi les femmes et les enfants qui quittaient les écoles sous le sifflement des balles et le feu des bombardements sionistes, ont ajouté les mêmes sources. Notons, par ailleurs, que depuis le 7 octobre dernier, début de l’agression sioniste à Ghaza,  plus de 18.000 Palestiniens sont tombés en martyrs, dont 7.729 enfants et 5.153 femmes, et plus de 49.229 personnes ont été blessées, tandis que 7.800 personnes sont toujours portées disparues sous les décombres et plus de 60 % des logements ont été endommagés ou détruits à cause des attaques, des missiles et des bombes sionistes, selon le bilan avancé par les autorités palestiniennes et les différentes organisations internationales.

 

Des projets sionistes «menacent l’équilibre religieux» à El-Qods, déclare lUE

L’Union européenne (UE) a déclaré lundi que les projets de colonisation sionistes à El Qods occupée «menacent de saper l’équilibre religieux existant dans la ville». C’est ce qui ressort d’un communiqué conjoint du représentant de l’Union européenne dans les territoires palestiniens, Alexander Stutzmann et des chefs de mission des pays de l’Union européenne en Palestine. «Un certain nombre de projets (sionistes) prévus dans et autour de la vieille ville (d’El Qods) menacent de changer définitivement le caractère de nombreux lieux saints et de saper l’équilibre religieux existant», constate le communiqué. Il avertit que «la poursuite de la mise en œuvre de ces plans pourrait avoir un impact néfaste sur les lieux saints (…), et constituerait également une menace sérieuse pour le statut spécial» d’El Qods. «L’Union européenne appelle à la préservation du statu quo et du caractère spécial (d’El Qods) et de sa vieille ville, ainsi que le caractère sacré de ses lieux saints», est-il indiqué dans le communiqué.

R.I.

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