Culture

Des mosquées, le dernier hammam turc et la plus ancienne église ont été détruits : Le patrimoine ghazaoui en danger

La guerre, qui a déjà causé plus de 18.000 morts, a également réduit en poussière ou endommagé d’innombrables édifices historiques du territoire palestinien, où le mouvement Hamas a appelé, vendredi dernier, l’Unesco à agir. Des vidéos et photos diffusées  sur les réseaux sociaux montrent  les vestiges de la mosquée Al-Omari, la plus grande et la plus ancienne de la ville de Gaza (nord), dont seul le minaret semble intact. Le reste de ce lieu sacré datant du XIIe siècle n’est que murs de pierre blanche fissurés et  éboulés. Le ministère des Antiquités du mouvement Hamas a dénoncé, dans un communiqué, «le saccage des sites historiques et archéologiques» par l’armée sioniste. «Le crime qui consiste à viser et détruire des sites archéologiques devrait pousser le monde et l’Unesco à agir pour préserver ce grand héritage civilisationnel et culturel», a souligné le ministère, qui estime à 104 le nombre de mosquées rasées depuis le début de l’agression. Parmi celles-ci les  mosquées Al-Omari et Othman bin Qashqar, située également dans la ville de Ghaza. Ces édifices religieux ont été touchés par des frappes aériennes jeudi et vendredi dernier, a affirmé le mouvement Hamas. Ce dernier   déplore également la destruction du hammam Al-Samara, dernier bain turc du territoire, où les Ghazaouis prenaient les eaux depuis plus de 1.000 ans. Enfin trois églises ont été détruites, dont celle grecque-orthodoxe millénaire de Saint-Porphyre, la plus ancienne encore active dans le territoire.  Située au cœur du quartier historique du Vieux Gaza,  elle  a fait l’objet le 18 octobre d’une frappe. Il y a lieu de rappeler que le patrimoine architectural de la bande de Ghaza avait déjà fortement souffert lors des précédentes guerres.

 

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