International

130 morts parmi les collaborateurs de l’agence de l’Onu pour les réfugiés palestiniens

Quelque 130 collaborateurs de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) sont décédés dans la bande de Gaza depuis le début de l’escalade de violences entre le Hamas et Israël, le 7 octobre dernier, a fait savoir le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini. « Parmi les innombrables civils, femmes et enfants, victimes de la guerre, 130 collègues de l’agence ont été tués. Personne n’est épargné. Une tragédie humaine dévastatrice et sans fin », a-t-il écrit sur X, anciennement Twitter.
De son côté, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la région, Richard Peeperkorn, a expliqué que la situation s’aggravait d’heure en heure pour les civils à Gaza. « Un enfant est tué toutes les 10 minutes », a-t-il affirmé dans un message vidéo émis depuis Rafah à la frontière égyptienne. Le responsable a évoqué des « scènes d’horreur » dans le peu d’hôpitaux encore opérationnels, avec le double de patients par rapport à la capacité réelle des établissements, et des blessés graves gisant au sol, sans traitement. Les bombardements sionistes sur la bande de Gaza ont repris de plus belle depuis que la trêve a volé en éclat vendredi. Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 15.899 personnes parmi lesquelles nombre de femmes et d’enfants ont été tuées depuis le 7 octobre.
Dans la bande de Gaza, les frappes ont détruit ou endommagé plus de la moitié des habitations, d’après l’ONU dont le secrétaire général Antonio Guterres a évoqué « une catastrophe humanitaire monumentale ». Les besoins sont immenses dans le territoire soumis à un « siège complet » par l’entité sioniste depuis le 9 octobre, où 1,8 million de personnes, sur 2,4 millions d’habitants, ont été déplacées par la guerre d’après l’ONU.
Le commissaire de l’ONU pour les droits humains, Volker Turk, a jugé que les ordres d’évacuation donnés par l’entité sioniste à la population faisaient que « des centaines de milliers de personnes se retrouvent confinées dans des zones de plus en plus petites ». Il s’est inquiété du manque d’eau, de nourriture, de soins, d’autant qu’il n’y a selon lui « pas d’endroit sûr à Gaza ». Les ordres d’évacuation, « sans garanties de sécurité ou de retour », sont « équivalents à un transfert forcé de population », a jugé l’ONG Norwegian Refugee Council. Le secteur de Khan Younès, dans le sud du territoire, où une partie des déplacés ont trouvé refuge, a été massivement bombardé.
L’hôpital Nasser de Khan Younès comptait samedi « trois fois sa capacité », a souligné le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, évoquant une « situation terrifiante ». Dans le même hôpital, Ehab al-Najjar, un habitant des alentours, laissait éclater sa colère. « Je suis rentré chez moi et j’ai vu la bombe tomber sur une maison », a-t-il raconté à l’AFP en décrivant des corps dans la rue. « La moitié étaient de jeunes enfants. Quelle était leur faute? (…) N’ont-ils pas pitié?

 

ENCADRE OUVERT

7.800 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes

Le Club des prisonniers palestiniens a déclaré hier que les autorités sionistes détenaient 7.800 Palestiniens dans ses prisons jusqu’à fin novembre dernier. Le club a indiqué dans un communiqué que « parmi les détenus figurent 33 femmes prisonnières, 166 enfants et 2.873 détenus administratifs (sans inculpation) ». Le communiqué indique qu' »avant le 7 octobre, l’entité sioniste maintenait en détention 5.250 Palestiniens, dont 37 prisonnières, 180 enfants et 1.319 détenus administratifs ». Selon les données du club, les forces sionistes ont arrêté 3.580 Palestiniens après le 7 octobre. Quotidiennement, l’armée d’occupation mène des assauts dans des villages et des villes de Cisjordanie occupée, accompagnées de violations, d’arrestations, de tirs sur les Palestiniens. Les arrestations se sont intensifiées depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Gaza, le 7 octobre dernier.

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