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Près de 300 projets obtiennent le label « Projet innovant » à travers le pays en 2022

Les établissements universitaires ont réalisé en 2022 près de 300 projets au niveau national ayant reçu le label « Projet innovant » dans le cadre de la mise en œuvre de l’arrêté ministériel n-1275 (un diplôme, une startup/un diplôme, un brevet), a indiqué, hier à Oran, le président de la Commission de coordination nationale, de suivi de l’innovation et des incubateurs universitaires affiliée au ministère de l’Enseignement supérieur.
Les établissements universitaires nationaux ont enregistré de belles réalisations dans ce domaine en 2022 durant laquelle 288 projets ont obtenu le label « Projet innovant », avec 1.063 demandes de brevet déposées au niveau de l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI), outre 734 projets transformés en petites entreprises ou startups, a indiqué à la presse Mir Ahmed, en marge d’une réunion de concertation tenue à l’Université d’Oran-2 « Mohamed Benahmed » des membres et experts du comité avec des directeurs et responsables d’incubateurs et maisons de l’entrepreneuriat des établissements universitaires d’Oran.
En dépit des efforts déployés par ces établissements universitaires et incubateurs d’affaires et ses cadres, en application de la décision ministérielle n 1275 « davantage de travaux nous attendent pour obtenir des résultats plus importants, cette année et à l’avenir », a ajouté le même responsable. Il a, dans ce cadre, souligné l’importance de se rapprocher de l’environnement économique, social et des opérateurs économiques locaux, afin de les impliquer davantage dans l’application de cette décision, sachant que le ministre du secteur a exhorté tous les établissements d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à entreprendre cette ouverture.
A titre indicatif, Oran comprend de nombreuses zones industrielles et des méga entreprises, ce qui lui donne l’avantage de s’orienter vers des projets liés au secteur industriel, a fait savoir M. Mir, ajoutant que les étudiants diplômés « peuvent contribuer à gérer des entreprises de sous-traitance, qui sont des entreprises efficaces dans le tissu industriel, notamment automobile, et contribuer au développement économique d’Oran et ses environs ».
Pour sa part, M. Chaalal Ahmed, président du Colloque régional des universités de l’Ouest et recteur de l’Université d’Oran-2, a souligné que l’université « doit non seulement produire des diplômés pour l’emploi, mais aussi des porteurs d’idées et de projets innovants susceptibles de créer de la richesses, des postes d’emplois et de participer au développement économique, d’où l’idée du mécanisme ‘’certificat-startup/certificat-projet innovant’’ ». Il a précisé que le campus universitaire d’Oran, qui comprend trois universités et cinq écoles nationales et supérieures, a enregistré 146 mémoires de fin d’études présentés dans le cadre de cette décision, avec le dépôt de 59 demandes de brevet, dont 13 projets ont reçu le label « projet innovant », soulignant dans le même contexte l’importance « d’encourager de plus en plus les étudiants à s’orienter vers l’innovation et la création de startups ». Le même responsable a ajouté : « nous œuvrons, cette année, pour que 70 à 80% de nos étudiants des établissements du campus universitaire d’Oran suivent cette démarche et s’intègrent à cette démarche ».
Pour rappel, les experts de la Commission nationale de coordination de suivi de l’innovation et des incubateurs universitaires ont lancé un travail de sensibilisation au niveau des différents établissements universitaires d’Oran, notamment les étudiants de première année, afin de mettre davantage la lumière sur la décision ministérielle 1275 et les inciter à s’orienter vers l’innovation et la création de startups.
R.N.

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