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Brésil : Lula fait marche arrière sur l’éventualité d’une arrestation de Poutine

Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a déclaré hier qu’il appartenait à la justice de son pays de décider de l’arrestation de son homologue russe, Vladimir Poutine, s’il se rendait au sommet du G20 à Rio en 2024, revenant sur ses propos du week-end qui assuraient le contraire.

Vladimir Poutine est visé par un mandat d’arrêt émis en mars par la Cour pénale internationale (CPI) qui l’accuse de crimes de guerre pour la déportation d’enfants ukrainiens. Le Kremlin a qualifié les accusations de La Haye envers lui de « nulles et non avenues ». Même si l’Inde n’est ni signataire ni partie du statut de la CPI, Vladimir Poutine n’a pas participé au sommet des chefs d’État et de gouvernement du G20 samedi et dimanche à New Delhi. La Russie était représentée par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Samedi, le G20 a adopté une déclaration commune qui dénonce le recours à la force à des fins de conquête territoriale mais s’abstient de condamner directement l’invasion de l’Ukraine par Moscou.

Au cours d’un entretien diffusé samedi soir sur la chaîne télévisée indienne Firstpost, Lula avait assuré que son homologue russe recevrait une invitation à se rendre à Rio de Janeiro. Contrairement à l’Inde, le Brésil est partie au Statut de Rome de 1998, le traité international qui a entraîné la création de la CPI en 2002, et devrait donc théoriquement arrêter le président russe s’il entrait sur son territoire.

 

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