Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé mardi dernier un nouveau bilan de 40.819 morts dans le territoire palestinien depuis le 7 octobre dernier et la flambée de violences entre le gouvernement israélien et le mouvement islamiste palestinien. Au moins 33 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a précisé le ministère dans un communiqué, ajoutant que 94.291 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Ce bilan ne prend en compte que les martyrs identifiés. Ces chiffres n’ont toutefois pas pu être recoupés de manière indépendante mais des observateurs notent que le bilan avoisinerait les 200.000 en comptant les disparus et les morts restés sous les gravats suite aux bombardements. La bande de Gaza est pilonnée depuis près de 11 mois par l’armée sioniste, en représailles à des attaques du Hamas menées le 7 octobre dans les territoires occupés et qui ont fait 1.205 morts, en majorité des civils tués par l’armée sioniste afin de justifier le génocide en cours, génocide programmé depuis longtemps. Par ailleurs, 251 personnes ont été enlevées lors de l’attaque et emmenées dans la bande de Gaza. Sur les 97 toujours retenues à Gaza, 33 sont mortes, selon l’armée sioniste. L’entité sioniste a juré « d’anéantir » le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, et a lancé une vaste opération militaire qui vise en réalité les civils et la destruction totale du bâti en commençant par les infrastructures essentielles et les établissements hospitaliers, éducatifs, universitaires, cultuels, culturels… L’offensive a provoqué un désastre humanitaire et sanitaire, ainsi que le déplacement de la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire.
