La Palestine réitère son rejet de la présence militaire sioniste le long de la frontière Egypte-Bande de Gaza
La présidence palestinienne a réitéré mardi dernier son rejet de toute présence militaire sioniste le long du couloir de Philadelphie et au point de passage de Rafah à la frontière entre la bande de Gaza et l’Egypte. La présidence a critiqué dans une déclaration les récents commentaires du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahou sur la prétendue contrebande d’armes de l’Egypte vers la bande de Gaza, l’accusant d’utiliser cette allégation pour faire diversion, éviter un accord de cessez-le-feu et poursuivre les opérations militaires contre le peuple palestinien, a rapporté l’agence de presse officielle Wafa. La présidence palestinienne a également remercié l’Egypte pour sa position contre le déplacement des Palestiniens et a réitéré son rejet à toute présence sioniste le long du couloir de Philadelphie. M. Netanyahou a déclaré lundi que l’État hébreu ne se retirerait pas du couloir de Philadelphie. « Nous devons le contrôler », a-t-il dit, soulignant que la présence israélienne était cruciale pour empêcher la contrebande d’armes de l’Egypte vers la bande de Gaza. Or, dans un des rounds du dialogue indirect avec le Hamas, l’entité sioniste avait accepté la demande du Hamas. Cependant, la semaine passée, le premier ministre sioniste avait changé d’avis et soumis sa proposition à son gouvernement qui l’a validée. Le ministère égyptien des Affaires étrangères a rejeté mardi l’allégation de l’État hébreu, accusant la partie sioniste de l’utiliser pour justifier ses politiques « agressives et provocatrices ». Le couloir de Philadelphie reste un point de friction majeur dans les négociations de cessez-le-feu menées sous la médiation de l’Egypte, du Qatar et des Etats-Unis.
