Culture

Selon la NOC : La production pétrolière libyenne chute de 63% en raison de la fermeture des champs pétrolifères

La compagnie pétrolière nationale libyenne a annoncé vendredi que les récentes fermetures de champs pétroliers avaient entraîné la perte d’environ 63% de la production pétrolière totale du pays, alors que le conflit entre factions rivales de l’est et de l’ouest se poursuit. Le blocus pétrolier du pays d’Afrique du Nord s’est élargi, les dirigeants de l’Est exigeant des autorités occidentales qu’elles renoncent au remplacement du gouverneur de la banque centrale, un poste clé dans un État où le contrôle des revenus pétroliers est le plus grand enjeu pour toutes les factions. La crise autour du contrôle de la Banque centrale de Libye menace d’entraîner une nouvelle vague d’instabilité dans un important producteur de pétrole divisé entre factions de l’est et de l’ouest qui ont reçu le soutien de la Turquie et de la Russie. Soulignant que le secteur pétrolier représente l’épine dorsale de l’économie libyenne, la NOC a déclaré que le redémarrage des champs pétroliers interrompus nécessiterait des coûts énormes et des efforts techniques doubles. Elle a déclaré que les raisons de la fermeture des installations pétrolières n’avaient « rien à voir » avec l’entreprise, ajoutant que ses équipes évaluaient les pertes résultant des fermetures. Les fermetures répétées ont entraîné la perte d’une grande partie de la production pétrolière du pays, provoqué une détérioration des infrastructures du secteur et dissipé les efforts visant à augmenter la production, a ajouté la NOC dans son communiqué. Les factions de l’Est ont juré de maintenir la production pétrolière libyenne fermée jusqu’à ce que le Conseil présidentiel et le gouvernement d’unité nationale de Tripoli, reconnus internationalement, rétablissent le gouverneur de la banque centrale, Sadiq al-Kabir, à son poste. Le rapport sur les dépenses de consommation personnelle a montré que l’inflation n’a augmenté que modérément le mois dernier. Le chef du Conseil présidentiel, Mohammed al-Menfi, a annoncé plus tôt ce mois-ci qu’il limogeait Kabir, une décision rejetée par la Chambre des représentants, le Parlement basé à l’est, et par l’Armée nationale libyenne du commandant oriental Khalifa Haftar.

 

 

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