Un mouvement de grève a débuté hier, lundi, dans les territoires occupés par l’entité sioniste à l’appel de la puissante centrale syndicale Histadrut en vue d’accroître la pression sur le gouvernement sioniste pour obtenir la libération des otages retenus dans la bande de Gaza, au lendemain de manifestations qui vont se poursuivre après la mort de six d’entre eux, tués par une frappe de l’armée sioniste, et qui a dû aussi faire des morts parmi les combattants palestiniens.
Cette mobilisation intervient après l’annonce dimanche par l’armée sioniste de la découverte des corps de six otages dans la bande de Gaza, théâtre d’une guerre génocidaire menée par l’entité sioniste depuis bientôt onze mois Israël contre le peuple palestinien. La centrale syndicale Histadrut a appelé à une « grève générale » au lendemain de manifestations massives dans plusieurs villes de l’Etat hébreu pour réclamer un accord sur la libération des otages. Plusieurs municipalités ont annoncé lundi observer la grève, notamment celles de Tel-Aviv et Haifa où les écoles et collèges sont fermés jusqu’à 11h45. D’autres comme Jérusalem et Ashkelon ne participent pas au débrayage. Les transports publics, gérés par des entreprises privées, sont partiellement touchés par la grève. A l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, des dizaines de passagers attendaient aux comptoirs d’enregistrement dans la matinée, après le retard de certains vols, selon des images de presse.
Depuis des mois, les médiateurs (Qatar, Egypte, Etats-Unis) tentent de convaincre le Hamas et l’entité sioniste de conclure un accord en vue d’un cessez-le-feu assorti d’un échange d’otages et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, mais sans succès jusque-là. Voulant aller jusqu’au bout de ses desseins génocidaires, le gouvernement sioniste refuse à chaque fois les exigences légitimes des Palestiniens, notamment un cessez-le-feu définitif assorti de la sortie définitive de l’armée sioniste de la bande de Gaza, l’acheminement des vivres et le commencement de la reconstruction. Le président américain, Joe Biden, qui s’était dit « dévasté » après la découverte des corps des otages parmi lesquels l’Israélo-Américain Goldberg-Polin, devait se réunir hier, lundi, avec les négociateurs américains pour discuter « des efforts pour arriver à un accord qui assurera la libération des otages restants », selon la Maison Blanche.
