Le Hezbollah a affirmé lundi soir avoir pris pour cible un « équipement d’espionnage » sioniste sur le site de Ramyah, dans le nord d’Israël, à l’aide d’un drone kamikaze, le frappant directement. « En soutien au peuple palestinien de la bande de Gaza et à sa résistance, nos combattants ont pris pour cible le matériel d’espionnage du site de Ramyah à l’aide d’un drone kamikaze, le frappant directement », a déclaré le groupe chiite. Des sources militaires au Liban, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, ont indiqué que des drones et des avions de guerre sionistes avaient effectué douze frappes aériennes sur des villes et des villages frontaliers dans le sud du Liban lundi. Les frappes ont visé une voiture et deux motos, ne causant que des dégâts matériels. Ils ont ajouté qu’un drone de l’armée sioniste avait tiré deux missiles air-sol sur un véhicule circulant sur la route principale de la région d’Abra, provoquant l’embrasement de la voiture. Le conducteur, qui serait un dirigeant d’une faction palestinienne, a survécu à l’attaque. L’artillerie sioniste a bombardé 16 villes frontalières du sud du Liban, détruisant onze maisons et en endommageant environ 24 autres, sans faire de victimes. Depuis dimanche matin, les forces armées sionistes et celles du Hezbollah se livrent à des échanges de tirs nourris le long de la frontière des territoires occupés et du Liban, marquant ainsi une escalade significative dans leur conflit. Le Hezbollah a annoncé avoir lancé des centaines de missiles contre l’entité sioniste en représailles à l’assassinat de son commandant, Fouad Chokr, lors d’une frappe aérienne sur Beyrouth le mois dernier. En réponse, l’Etat hébreu prétend avoir mené de nombreuses frappes aériennes préventives visant les lanceurs de roquettes du Hezbollah dans le sud du Liban.
