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L’Iran appelle à la solidarité des musulmans contre les crimes sionistes

Le président iranien Massoud Pezeshkian a appelé, lundi dernier, les pays islamiques à prendre des mesures conjointes pour forcer l’entité sioniste à mettre fin à ses « crimes et génocides » à Gaza. Il a lancé cet appel lors de ses entretiens avec Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar en visite à Téhéran, selon un communiqué de son bureau. « Les pays islamiques et tous les pays qui sont attachés au droit et aux cadres internationaux se tiennent ensemble et, par des actions conjointes, parviennent à contraindre les partisans de l’entité sioniste à maîtriser et à mettre fin à ses crimes et à son génocide à Gaza », a annoncé M. Pezeshkian. Saluant les efforts du Qatar pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, il a indiqué qu’alors que toutes les règles juridiques internationales étaient constamment violées à Gaza, les pays « qui prétendent défendre les droits de l’homme » avaient choisi de rester silencieux face à ces « crimes » et soutenaient même ceux qui commettaient ces actes de violence.
Les tensions dans la région se sont récemment aggravées lorsque l’Iran et ses alliés ont juré de se venger des assassinats d’Ismaël Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, et de Fouad Chokr, commandant militaire du Hezbollah, survenus le mois dernier. M. Haniyeh, qui se trouvait en Iran pour assister à la cérémonie de prestation de serment de M. Pezeshkian, a été tué le 31 juillet avec son garde du corps lors de l’attaque contre leur résidence à Téhéran, un jour après la mort de M. Chokr lors d’une frappe aérienne sioniste sur Beyrouth.

Le Hezbollah a lancé tôt dimanche matin des centaines de missiles et de drones contre l’entité sioniste pour venger le meurtre de M. Chokr, tandis que l’Etat hébreu a affirmé avoir mené une série de « frappes aériennes préventives » visant les lance-roquettes du Hezbollah dans le sud du Liban. L’Iran n’a pas encore annoncé ses représailles, mais la réponse à l’assassinat de M. Haniyeh sera « définitive, mesurée et bien calculée », a précisé dimanche soir Seyyed Abbas Araghchi, chef de la diplomatie iranienne sur X. « Nous ne craignons pas l’escalade, mais nous ne la recherchons pas non plus », a-t-il précisé.
Mohammad Baqeri, chef d’état-major des forces armées iraniennes, a également promis lundi que la vengeance était « définitive », selon l’agence de presse semi-officielle Tasnim. M. Baqeri a dit que l’Iran déciderait lui-même de sa vengeance pour l’assassinat de M. Haniyeh, et que l’axe de la résistance, comme on l’a vu dimanche, agirait séparément et indépendamment. Il a qualifié l’assassinat « lâche » du chef du Hamas à Téhéran d’incident « inoubliable », affirmant que l’Iran ne tomberait pas dans le piège des « provocations » médiatiques des ennemis.

 

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