Le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré, lundi dernier, que « le fascisme a échoué au Venezuela » lors d’une réunion avec la direction nationale du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV, au pouvoir) et ses alliés de la coalition du Grand Pôle patriotique. « Nous ne permettrons pas au fascisme de prendre le pouvoir au Venezuela », a annoncé M. Maduro, appelant ses partisans à « consolider la victoire contre la haine, les mensonges et la manipulation ». Evaluant le paysage politique vénézuélien après les élections présidentielles du 28 juillet, il a indiqué que la coalition et ses partisans étaient en train de « déjouer un coup d’Etat ». Il a qualifié de « cybercoup d’Etat » les tentatives post-électorales visant à déstabiliser le pays via des campagnes de désinformation en ligne, mettant en garde : « malheur à quiconque se laisse prendre par des tentatives de justifier un coup d’Etat et l’instauration d’un régime violent ». « Le fascisme a échoué au Venezuela, nous l’avons vaincu », a-t-il confirmé. Immédiatement après les élections présidentielles, des violences ont éclaté dans certains quartiers de la capitale, Caracas, et dans d’autres villes, qui, selon le gouvernement, étaient incitées par des groupes d’opposition sans réel ancrage dans la société.
