Les Bourses européennes étaient attendues mitigées à l’ouverture hier, lundi, à l’entame d’une semaine marquée par la publication, jeudi, de quelques éléments macroéconomiques.
Les contrats à terme suggèrent une ouverture en progression de 0,11% pour le CAC 40 parisien, contre un repli de 0,1% pour le FTSE à Londres, de 0,11% pour le Dax à Francfort, et une hausse de 0,08% pour l’EuroStoxx 50. Aucun indicateur ou évènement de politique monétaire n’est attendu lundi et les marchés poursuivent sur leur erre, les investisseurs se repositionnant pour une Réserve fédérale plus accommodante. Les indicateurs PMI pour août sont attendus jeudi, et devraient permettre de préciser la trajectoire économique en zone euro, où l’activité du secteur privé a stagné en juillet et fait craindre une reprise plus tardive qu’espéré de l’économie européenne. Jeudi débutera par ailleurs le symposium de Jackson Hole, aux États-Unis, réunion annuelle de banquiers centraux consacrée cette année aux marchés du travail. Les observateurs seront attentifs aux discours des grands argentiers, qui pourraient préciser à cette occasion leur perception de l’économie et de la politique monétaire. L’intervention à cette occasion du président de la Fed, Jerome Powell, sera suivie de près : les derniers chiffres d’activité aux États-Unis suggèrent que l’économie s’y porte mieux qu’attendu, ce qui semble écarter une baisse de 50 points de base en septembre. Toute indication sur le rythme des prochaines baisses de taux ou leur ampleur sera donc susceptible de faire réagir des marchés positionnés pour presque 100 points de base d’assouplissement d’ici décembre aux États-Unis. La convention du parti démocrate américain, qui débute lundi, pourrait aussi être l’occasion pour la vice-présidente et candidate à l’élection du 5 novembre, Kamala Harris, de préciser son programme économique.
A Wall Street
La Bourse de New York a fini en hausse vendredi, les principaux indices de Wall Street enregistrant leur meilleure performance hebdomadaire de 2024. L’indice Dow Jones a gagné 0,2%, ou 96,7 points, à 40.659,76 points. Le S&P-500, plus large, a pris 11,03 points, soit 0,2% à 5.554,25 points. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 37,224 points, soit 0,2% à 17.631,72 points.
En Asie
La Bourse japonaise reculait fortement sous la pression d’un yen fort et de prises de bénéfices, les investisseurs vendant une partie de leur exposition alors que l’indice a retrouvé vendredi le niveau de 38.000 points. L’indice Nikkei perd 1,41% à 37.525,44 points, le Topix, plus large, cède 1,03% à 2.651,05 points. Le spécialiste de l’équipement de fabrication de semi-conducteurs, Tokyo Electron, perd 2,9% et représente le principal frein au Nikkei. Les valeurs hongkongaises progressent, soutenues par les anticipations d’une baisse des taux aux États-Unis en septembre. L’indice hongkongais Hang Seng progresse de 1,01%, le SSE Composite de Shanghai se renforce de 0,42%, le CSI 300 inscrit une hausse de 0,31%.
Taux
Les rendements évoluaient peu aux États-Unis, dans un contexte pauvre en indicateurs. Le rendement du Treasury à dix ans décline de 1,3 pb à 3,8787%, tandis que le rendement du titre à deux ans abandonne 1,3 pb à 4,0534%.
Changes
Le dollar recule face au yen, les opérateurs pariant sur une réduction de l’écart de taux des deux côtés du Pacifique. En Asie, le yen avance de 1,17% à 145,85 yens pour un dollar, le dollar australien se hisse de 0,29% à 0,6685 dollar. Le dollar recule de 0,29% face à un panier de devises de référence, l’euro se hisse de 0,14% à 1,1043 dollar, et la livre sterling se raffermit de 0,08% à 1,2954 dollar.
Pétrole
Les inquiétudes sur la demande chinoises et les discussions autour d’une trêve dans la bande de Gaza font reculer le baril. Le Brent reculait de 0,29% à 79,45 dollars le baril, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) s’affaiblissait de 0,44% à 76,31 dollars.
