Cinq combattants pro-iraniens ont été tués dimanche dans une frappe dans l’est de la Syrie, près de la frontière avec l’Irak, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Selon l’ONG, la frappe, qui n’a pas été revendiquée dans l’immédiat, a eu lieu dans la région de Deir Ezzor (est), visée régulièrement par des raids sionistes et parfois américains, et où l’Iran, qui aide militairement le gouvernement syrien depuis 2011, notamment via ses conseillers, exerce une grande influence. « Cinq combattants pro-iraniens ont été tués et d’autres blessés, certains grièvement (…) après qu’un drone a visé le véhicule militaire dans lequel ils se trouvaient (…) près de la frontière syro-irakienne », a indiqué l’OSDH.
En juin, trois combattants pro-iraniens, dont au moins deux Irakiens, avaient été tués dans une frappe aérienne sioniste dans cette même région, selon l’ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie.
Depuis le début en 2011 de la guerre civile en Syrie, l’État hébreu a soutenu tous les groupes terroristes opérant en Syrie notamment l’État islamique (Daesh) et Annosra et a mené des centaines de frappes qui ont particulièrement ciblé les groupes pro-iraniens. Les Etats-Unis ont également visé ces groupes dans l’est de la Syrie. Les autorités sionistes commentent rarement ces frappes mais ont déclaré à plusieurs reprises qu’elles ne permettraient pas à l’Iran, son ennemi juré, d’étendre sa présence en Syrie.
La frappe survient alors que la région est en état d’alerte face à une éventuelle attaque de l’Iran ou de ses alliés contre l’entité sioniste, à la suite de l’assassinat, le 31 juillet à Téhéran, du chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, attribué à l’État hébreu par la République islamique.
