Trois personnes ont été tuées lundi dernier par des frappes sionistes dans le sud du Liban, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé, sur fond de craintes d’une conflagration régionale liée à la guerre dans la bande de Gaza.
Le ministère a fait état plus tôt lundi de deux personnes tuées « dans une frappe ennemie » sur Maïs Al-Jabal, un village frontalier des territoires occupés par l’entité sioniste. Dans un autre communiqué publié lundi soir, il a annoncé qu’une troisième personne, dont l’identité n’a pas été établie dans l’immédiat, avait été tuée et une autre blessée par une frappe sioniste visant une moto à Aba dans le sud du Liban. Une femme qui se trouvait à proximité du site ciblé a fait une fausse couche après avoir éprouvé « un grand choc et une peur intense », a ajouté le ministère de la Santé. Le mouvement islamiste libanais Hezbollah, qui échange des tirs quotidiennement depuis des mois avec l’armée sioniste à la frontière du Liban avec les territoires occupés, en « soutien » à son allié le Hamas en guerre dans la bande de Gaza,, a annoncé la mort d’un combattant originaire de Maïs Al-Jabal, sans autre précision. Il a été tué par des tirs sionistes, a affirmé la formation libanaise. L’Agence nationale d’information libanaise a indiqué de son côté que, parmi les morts figurait « un secouriste de l’association Al-Risala », relevant du mouvement Amal, un allié du Hezbollah. L’armée sioniste a, pour sa part, déclaré avoir « éliminé des terroristes » d’une « cellule » qui utilisait un drone dans la région de Maïs Al-Jabal, située à moins de deux kilomètres de la frontière avec les territoires occupés et qui a été soumise à d’intenses bombardements depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza il y a près de dix mois.
