Le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu va écourter sa visite aux Etats-Unis plus tôt que prévu après l’attaque à la roquette sur le plateau du Golan annexé par l’entité sioniste, attaque dont l’entité sioniste accuse le parti libanais Hezbollah. Cette attaque a fait au moins onze morts.
Les médias sionistes font état de 24 blessés, dont six grièvement. Parmi les victimes, il y avait de nombreux jeunes entre 10 et 20 ans. Sans donner les preuves que l’attaque a été perpétrée par lz Hezbollah, M. Netanyahu, avait affirmé plus tôt que le mouvement islamiste libanais paierait « le prix fort » pour cette attaque qui a frappé la ville arabe de Majdal Shams. Le Hezbollah a de son côté nié en être l’auteur. Le Hezbollah, allié du mouvement islamiste palestinien, a ouvert, dès le 8 octobre, un front contre l’entité sioniste, et échange quotidiennement des tirs avec l’armée sioniste.
Le tir de roquette est intervenu après l’annonce par une source de sécurité libanaise que quatre combattants du Hezbollah, soutenu par l’Iran, avaient été tués par une frappe sioniste dans le sud du Liban. Il s’agit de « l’attaque la plus meurtrière contre des civils israéliens depuis le 7 octobre », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée sioniste, en référence à la date de l’attaque du Hamas contre l’Etat hébreu et qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, enflammant la région depuis lors. En vérité, ces citoyens ne sont pas Israéliens mais Libanais et leurs terres sont occupées par l’entité sioniste.
Samedi, après son retour dans les territoires occupés, le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, a annoncé que le mouvement islamiste libanais Hezbollah paierait « le prix fort » après l’attaque à la roquette plus tôt dans la journée sur une ville du Golan annexé par l’entité sioniste, qui a fait 11 morts. M. Netanyahu s’est entretenu avec le leader de la communauté locale et a indiqué que l’entité sioniste ne laisserait « pas cette attaque meurtrière sans réponse » et que le Hezbollah, qui a de son côté nié les faits, en « paierait le prix fort, un prix qu’il n’a jamais payé auparavant », selon un communiqué du bureau du Premier ministre.
