Le Hamas a démenti dimanche le gel des négociations indirectes sur un cessez-le-feu avec l’entité sioniste après une attaque meurtrière sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Izzat Al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, a indiqué dans un communiqué que « toutes les informations concernant la décision du mouvement d’arrêter les négociations en réponse au massacre d’Al-Mawsi sont infondées ». Il a ajouté que le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu et son gouvernement tentaient de faire obstruction à la conclusion d’un accord pour mettre fin à l’agression contre la bande de Gaza. Certains médias ont affirmé que le Hamas avait demandé aux médiateurs d’Egypte et du Qatar de stopper les négociations sur un cessez-le-feu et un échange de prisonniers après l’incident d’Al-Mawasi. Samedi, 90 Palestiniens ont été tués et 300 blessés après qu’une frappe aérienne israélienne a touché les tentes de personnes déplacées à Khan Younès, ont fait savoir les autorités sanitaires basées à Gaza. L’Etat hébreu a souligné que la cible du raid était Mohammed Deif, chef militaire du Hamas, et que l’armée attendait les résultats de cette attaque. Par ailleurs, Netanyahu a déclaré, samedi en conférence de presse, que la guerre ne cessera qu’une fois que son gouvernement aura réalisé tous ses objectifs.
