La Bourse de New York a fini en hausse vendredi, les investisseurs se montrant optimistes quant à une baisse des taux de la Réserve fédérale en septembre et malgré les résultats mitigés des grandes banques américaines. L’indice Dow Jones a gagné 247,15 points, soit 0,62% à 40.000,90 points et le Standard & Poor’s 500, plus large, a progressé de 0,55% à 5.615,35 points. Le Nasdaq Composite a pris de son coté 0,63% soit 115,04 points, à 18.398,445. Sur la semaine, le Dow Jones a avancé de 1,6%, le S&P 500 de 0,9% et le Nasdaq Composite de 0,2%. Les prix à la production américains ont progressé plus que prévu en juin tandis que les données de mai ont été revues à la hausse, mais cela n’a guère modifié les paris sur une première baisse des taux en septembre après les bons chiffres d’inflation la veille. Les marchés parient sur une probabilité de 94% d’une baisse des taux d’ici septembre, contre 78% il y a une semaine, selon l’outil FedWatch du groupe CME. L’indice à petite capitalisation Russell 2000 s’est redressé pour une troisième journée consécutive et a atteint son plus haut niveau depuis 2022, tandis que le S&P 400 Mid Cap a également bondi. Les deux indices sont à la traîne du S&P 500 cette année. « Cette rotation vers les petites et moyennes capitalisations se poursuit et c’est un signe positif dans l’ensemble », a commenté Ryan Detrick, stratège de marché en chef chez Carson Group. Alors que les indices boursiers s’échangent autour de niveaux records, les investisseurs parient sur une forte croissance des bénéfices de sociétés, hors Nvidia et autres poids lourds qui continuent de bénéficier de la croissance explosive de l’intelligence artificielle (IA). Les analystes s’attendent à ce que les bénéfices des sociétés du S&P 500 bondissent de 9,6% au deuxième trimestre, avec une forte croissance des sociétés technologiques mais anticipent une baisse dans l’immobilier, l’industrie et les matériaux, selon les données LSEG IBES. « L’attrait thématique de l’histoire de l’IA est toujours présent », a déclaré Zachary Hill, responsable de la gestion de portefeuille chez Horizon Investments à Charlotte, en Caroline du Nord. « Nous avons juste besoin de constater une inflexion de la croissance des bénéfices venant du reste du marché, et c’est quelque chose que nous allons surveiller de près au cours des deux prochaines semaines. » Aux valeurs, les grandes banques qui ont ouvert le bal de la saison des résultats ont affiché des résultats mitigés. Wells Fargo a abandonné de 6,02%, le groupe ayant dépensé davantage pour conserver les dépôts dans un contexte de concurrence intense. JPMorgan a cédé 1,21% après avoir annoncé augmenter ses provisions pour les prêts non performants.
