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Iran : Téhéran condamne les propos du G7 contre ses activités nucléaires

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a qualifié, dimanche dernier, d’anti-Téhéran les propos du Groupe des sept (G7) concernant les activités nucléaires de son pays.

En réaction au communiqué publié vendredi par le G7, M. Kanaani a déclaré que le programme nucléaire iranien était « exclusivement pacifique ». Il a affirmé que l’Iran poursuivrait ses projets et plans nucléaires « pacifiques » en conformité avec le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et l’accord de garanties, sans se soucier des pressions politiques et des « campagnes de propagande ». D’après le porte-parole, la mention par le communiqué d’une résolution anti-Iran du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est une nouvelle preuve de « l’approche politique suivie par ceux qui sont derrière cette résolution », ainsi que de la « violation » des mécanismes internationaux par certains gouvernements à l’encontre d’Etats indépendants.
Le communiqué du G7 appelle Téhéran à « cesser et inverser ses escalades nucléaires », à arrêter ses « activités d’enrichissement d’uranium », à s’engager dans un dialogue sérieux, à fournir des garanties convaincantes du caractère exclusivement pacifique de son programme nucléaire, à pleinement coopérer avec l’AIEA et à respecter le mécanisme de contrôle et de vérification de l’agence, « y compris la résolution du Conseil des gouverneurs du 5 juin ». Cette résolution du Conseil des gouverneurs exhorte l’Iran à « renforcer sa coopération avec l’AIEA et à revenir sur sa récente exclusion des inspecteurs ».
M. Kanaani a dit déplorer que certains pays aux « motivations politiques » formulent des allégations infondées pour poursuivre la politique néfaste de sanctions contre l’Iran, conseillant aux membres du G7 de s’abstenir de recourir à des politiques dépassées et « destructrices ». Il a souligné que les Etats-Unis et le groupe E3 constitué de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne devaient apporter la preuve de leur bonne volonté et ne pas prendre de mesures « vaines et à motivations politiques » contre l’Iran.

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