Culture

En présence du ministre des Moudjahidine et des Ayants droit : Tissemsilt commémore le 66e anniversaire de la bataille de Bab El Bekkouche

La maison de la culture Mouloud-Belkacem-Naït-Belkacem de Tissemsilt a accueilli, lundi après-midi, des activités culturelles à l’occasion de la commémoration du 66e anniversaire de la bataille de Bab El Bekkouche en présence du ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga. Ce programme d’activités, organisé par la Direction des moudjahidine et des Ayants droit, qui a enregistré la participation des autorités locales, civiles et militaires et de la famille révolutionnaire, a comporté la présentation d’une épopée historique par la troupe Le triangle de la vie relevant de la Direction générale de la Protection civile, qui aborde les souffrances endurées par le peuple algérien à cause des crimes perpétrés par les forces de l’occupation française et les sacrifices consentis pour l’indépendance et la liberté. Une représentation théâtrale de la troupe Mohamed-Kati d’un CEM de la commune de Sidi Slimane intitulée « Le droit de retour en Palestine » a, par ailleurs, été donnée, et ce, pour exprimer la solidarité avec le peuple palestinien. Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droits et la délégation qui l’accompagne, se sont rendus hier, mardi, au cimetière des martyrs de Bab El Bekkouche, dans la commune de Lerdjam, à l’occasion de la commémoration du 66e anniversaire de cette bataille. M. Rebiga a présidé également la cérémonie d’ouverture du premier séminaire sur la bataille de Bab El Bekouche intitulé « Héroïsmes de la révolution dans la région de l’Ouarsenis : la Révolution dans la région 3 de la wilaya IV historique ». Pour rappel, la bataille de Bab El Bekkouche, dans les montagnes de l’Ouarsenis, dans la wilaya de Tissemsilt, survenue du 28 au 31 mai 1958, est l’une des étapes les plus marquantes de la glorieuse guerre de libération. La détermination et le courage des moudjahidine leur ont permis de vaincre les forces de l’armée coloniale française, ce qui les a contraints à quitter la région et à regagner leur camp, subissant de lourdes pertes s’élevant à 600 soldats, dont 33 officiers, en plus de deux avions Jaguar abattus. Pas moins de 360 combattants de l’Armée de libération nationale (ALN) sont tombés au champ d’honneur, lors de la bataille, dont le commandant du bataillon Karimia », le martyr Si Amar, en plus de 240 civils tombés en martyrs, dont la plupart étaient des personnes âgées, des enfants et des femmes.

 

 

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page