International

Des universitaires font pression pour la cause palestinienne

Le recteur de l’UGent, Rik Van de Walle, s’est opposé lundi à l’appel d’un groupe de surveillants issus de plusieurs d’universités flamandes de ne pas sanctionner la tricherie lors de la session d’examens. Cette vingtaine de doctorants souhaite ainsi dénoncer la coopération de leurs universités avec des institutions académiques israéliennes. Cette action aura principalement lieu à l’UGent, à la VUB et à l’UAntwerpen. La grève des surveillants d’examens est « inadmissible », selon le recteur de l’UGent. « C’est évidemment inacceptable », s’est indigné M. Van de Walle. « Les examens doivent pouvoir se tenir de manière correcte à tout moment. Nos étudiants y ont droit. Quiconque surveille les examens est responsable de leur bon déroulement ». Lundi, il n’était pas encore certain que cet appel soit largement suivi. « Je suis convaincu qu’une grande partie des surveillants ne se joindront pas à cette action », a déclaré M. Van de Walle. Le ministre flamand de l’Enseignement Ben Weyts (N-VA) a, quant à lui, appelé au licenciement des collaborateurs académiques qui participeront à l’action. Le recteur de l’université gantoise ne va pas aussi loin, mais a affirmé que « ceux qui ne sont pas prêts à exercer correctement leurs fonctions de surveillant n’ont rien à faire aux examens ».

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