À la uneInternational

Génocide en Palestine : Une délégation égyptienne en Israël pour discuter d’une trêve

Une délégation égyptienne est arrivée hier, vendredi, dans les territoires occupés par l’entité sioniste pour tenter de relancer les négociations sur une trêve dans la bande de Gaza associée à une libération d’otages, pendant que se prépare une offensive sioniste sur Rafah, selon des médias égyptiens et sionistes.
La guerre menée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien, qui est menée par tous les moyens de mort et de destruction depuis le 7 octobre dans le territoire palestinien, a fait au moins 51 morts en 24 heures, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste. Un correspondant de l’AFP a été le témoin hier d’un tir de missiles sur une maison de la ville de Gaza, qui a fait au moins trois morts. La guerre s’accompagne d’une flambée des violences à la frontière avec le Liban, où l’armée sioniste a annoncé vendredi la mort d’un civil. L’entité sioniste se prépare pendant ce temps à lancer une offensive terrestre dans la ville surpeuplée de Rafah, frontalière avec l’Egypte, dans le sud de la bande de Gaza, que le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, considère comme le dernier grand bastion du Hamas.
De nombreuses capitales et organisations humanitaires redoutent un bain de sang dans cette ville, devenue un refuge pour près d’un million et demi de Palestiniens, entassés pour beaucoup dans des camps de tentes, sans eau ni électricité, où ils commencent à souffrir de la chaleur après avoir enduré le froid de l’hiver. Une délégation d’Egypte, l’un des trois pays médiateurs avec le Qatar et les Etats-Unis, est arrivée vendredi à El Qods occupée pour discuter d’un « cadre global pour un cessez-le-feu » dans la bande de Gaza, selon le média égyptien proche des renseignements Al-Qahera News, qui cite un haut responsable égyptien. Selon des médias L’entité sionistes, la délégation doit tenter de relancer les négociations au point mort et plaider pour un accord de trêve impliquant la libération de « dizaines » d’otages retenus à Gaza.
La guerre menée par l’entité sioniste sera également au centre des entretiens de hauts diplomates arabes et européens attendus ce week-end à Ryad, dont les chefs de diplomatie d’Allemagne et de France. A la frontière israélo-libanaise, les échanges de tirs sont devenus quotidiens entre l’armée de l’entité sioniste et le Hezbollah, un puissant mouvement armé allié du Hamas et soutenu par l’Iran. Des dizaines de milliers d’habitants ont fui les localités situées de part et d’autre de la frontière. L’armée de l’entité sioniste a annoncé hier qu’un civil sioniste travaillant sur un chantier avait été tué près de la frontière par des missiles tirés du sud du Liban. Har Dov est le nom sioniste des Fermes de Chebaa, une zone libanaise située à la frontière entre le Liban et le plateau syrien du Golan, annexé par l’entité sioniste. Le Hezbollah affirme de son côté avoir mené « une embuscade complexe » contre un convoi de l’armée sioniste dans les « Fermes de Chebaa occupées » et avoir « détruit deux véhicules ». L’armée a annoncé des frappe aériennes et des tirs de chars contre des cibles appartenant au Hezbollah dans le sud du Liban.

Un missile, puis un autre

L’entité sioniste a lancé une offensive qui a fait jusqu’à présent 34.356 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste. Hier à la mi-journée, un correspondant de l’AFP a vu des appareils tirer des missiles sur une maison du quartier Al-Rimal de la ville de Gaza, dans le nord du territoire, et les corps d’un homme, d’une femme et d’un enfant être extraits des décombres. « J’étais assis en train de vendre des cigarettes et soudain un missile est tombé, secouant toute la zone, suivi d’un autre missile, secouant à nouveau la zone. Nous nous sommes précipités pour voir ce qui s’était passé, et nous avons trouvé des martyrs, un homme, une femme et une petite fille », a également raconté à l’AFP un témoin qui n’a pas donné son nom. Le correspondant de l’AFP a ensuite vu deux frappes aériennes successives toucher le quartier de Zeitoun, au sud-est de la ville de Gaza. Un épais panache de fumée s’élevait du quartier.
Après six mois et demi de bombardements et de combats au sol, la guerre menée par l’entité sioniste a dévasté la bande de Gaza où l’ONU estime à 37 millions de tonnes la masse des débris et gravats à déblayer. En partant de l’hypothèse de l’utilisation d’une centaine de camions, il « faudrait 14 ans pour déblayer », a souligné à Genève Pehr Lodhammar, un responsable de l’UNMAS, l’agence de l’ONU chargée du déminage. Le conflit a aussi provoqué un désastre humanitaire dans le territoire de 2,4 millions d’habitants, assiégé par Israël et menacé de famine.
Face aux difficultés d’acheminement de l’aide internationale par la route depuis l’Egypte, en raison des contrôles très stricts imposés par l’entité sioniste, les Etats-Unis ont commencé à construire un port temporaire et une jetée face au littoral de Gaza, où des navires militaires ou civils pourront déposer leurs cargaisons.
Aux Etats-Unis, pays allié de l’entité sioniste, un mouvement de protestation contre la guerre à Gaza se généralise sur les campus, après être parti il y a plus d’une semaine de l’université Columbia à New York. Ces manifestations d’étudiants pro-palestiniens font partie de la « démocratie », a affirmé hier le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, en visite en Chine.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page