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L’armée sioniste a tué et enterré des Palestiniens dans un hôpital

L’armée sioniste a démenti mardi les accusations palestiniennes « infondées » selon lesquelles elle a enterré des corps de Palestiniens dans des fosses communes dans un hôpital de la bande de Gaza, disant y avoir déterré puis ré-enterré des corps à la recherche de ceux d’otages. Ce massacre d’innocents désarmés qui n’a pas son pareil depuis des décennies n’a pas révolté la conscience des gouvernements occidentaux. Comme d’autres complexes hospitaliers de Gaza, celui-ci avait précédemment fait l’objet d’un raid de l’armée sioniste qui ne s’est pas contentée de le détruire complètement mais de tuer ces dizaines de citoyens qui s’y étaient réfugiés. Un porte-parole de la Défense civile de Gaza avait déclaré à l’AFP que plusieurs des corps retrouvés étaient en décomposition, rendant le processus d’identification des victimes encore plus complexe. Sollicitée par l’AFP il y a trois jours de cela, l’armée sioniste n’a encore pas réagi, ni sur le charnier ni sur les organes qu’elle a volés à ces morts. Outre les destructions et le bilan humain, les quelque 2,4 millions d’habitants de ce territoire, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007, sont menacés de famine selon l’ONU, qui exhorte à l’entrée de plus d’aide humanitaire dans ce petit territoire.
L’armée sioniste nie avoir enterré des corps de Palestiniens dans un hôpital de Gaza « Durant son opération dans la zone de l’hôpital Nasser » de la ville de Khan Younès. Or une vidéo diffusée par Al-Jazeera montre clairement un bulldozer en train d’ensevelir des corps de Palestiniens vivants. Un responsable de la Défense civile de la bande de Gaza a affirmé mardi que ses équipes avaient découvert depuis samedi les corps d’environ 340 personnes dans des fosses communes dans l’enceinte de l’hôpital Nasser. Certains corps avaient les mains liées, a-t-il ajouté.
Le haut commissaire de l’ONU aux droits humains, Volker Türk, a appelé mardi à une enquête « indépendante, sincère et transparente sur les morts » et la « découverte annoncée de fosses communes ». L’armée sioniste affirme dans son message à l’AFP avoir récemment arrêté environ « 200 terroristes » à l’intérieur de l’hôpital Nasser, lors d’une « opération précise et ciblée » contre le mouvement palestinien Hamas dans ce secteur, sans infliger de « dégâts à l’hôpital, aux patients et au personnel médical ». Or l’armée sioniste qui est souvent prompte à donner des preuves et à en inventer n’a montré aucune arme saisie et encore moins des combattants portant des armes.  Les hôpitaux de la bande de Gaza ont été durement ciblés durant l’opération militaire que mène l’entité sioniste qui accuse le Hamas de les utiliser comme centres de commandement, or en 200 jours de guerre elle n’a fourni aucune preuve.

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