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Génocide en Palestine : L’armée sioniste tue 7 employés d’une ONG américaine

L’ONG humanitaire World Central Kitchen (WCK), basée aux Etats-Unis, a accusé hier l’entité sioniste d’avoir mené une « attaque ciblée » qui a tué sept de ses employés dans la bande de Gaza menacée par la famine, l’armée israélienne promettant d’ouvrir une enquête.
Depuis le début, il y a bientôt six mois, de la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, WCK a participé aux opérations humanitaires, notamment en fournissant des repas aux habitants affamés du territoire palestinien assiégé et dévasté par la guerre. « World Central Kitchen est dévastée et confirme que sept membres de notre équipe ont été tués à Gaza dans une frappe des FDI », les forces armées israéliennes, lundi a déploré l’ONG annonçant « suspendre ses opérations dans la région ». « J’ai le cœur brisé et je suis consterné que nous, World Central Kitchen et le monde, ayons perdu de belles vies aujourd’hui à cause d’une attaque ciblée des FDI », a déclaré la présidente de WCK, Erin Gore. A près cette frappe, plusieurs pays ont réclamé des « explications » à l’entité sioniste, où l’armée a promis mardi « une enquête pour examiner plus avant ce sérieux événement ». « Cela nous aidera à limiter le risque qu’un tel événement se reproduise », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée. Les victimes étaient « originaires d’Australie, de Pologne, du Royaume-Uni, (qu’elles comprenaient aussi) un citoyen ayant la double nationalité américaine et canadienne et une personne palestinienne », selon l’ONG. L’Australie a dénoncé un événement « complètement inacceptable » tandis que Varsovie et Madrid ont exigé des « explications », l’Espagne condamnant une « attaque brutale ». La Chine a dit être « choquée » et le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Joseph Borrell, a réclamé qu’une « enquête soit lancée au plus vite ». Le Royaume-Uni attend de l’entité sioniste « des explications transparentes et complètes », a déclaré pour sa part le chef de la diplomatie britannique David Cameron. Les Etats-Unis, plus grand allié de l’Etat hébreu, se sont déclarés « profondément troublés » et ont appelé à « protéger les travailleurs humanitaires ». « Nous exhortons Israël à promptement enquêter sur ce qu’il s’est passé », a déclaré sur X Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche. Initialement, le ministère de la Santé du Hamas avait fait état de cinq victimes arrivées dans un hôpital de Deir Al-Balah (Centre), après « une frappe aérienne sioniste ayant visé un véhicule de l’organisation américaine World Central Kitchen ». Cette frappe est « un message envoyé par l’armée israélienne » visant à empêcher les humanitaires d’intervenir sur le terrain, a dénoncé hier sur France Info le vice-président de Médecins du monde, Jean-François Corty. Depuis le début de la guerre, qui a provoqué une catastrophe humanitaire et des destructions colossales dans la bande de Gaza, 32.916 personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées dans le territoire palestinien, selon un dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas publié hier. Depuis octobre dernier les combats et les bombardements meurtriers se poursuivent sur le terrain, où les soldats sionistes se sont retirés lundi du complexe hospitalier d’Al-Chifa à Gaza après deux semaines d’opérations, laissant derrière eux des bâtiments complètement détruits et beaucoup de cadavres. Les forces sionistes ont « tué plus de 200 terroristes et arrêté plus de 900 personnes suspectées d’actes terroristes » sur le site de l’hôpital en ruines, a indiqué le porte-parole de l’armée sioniste lundi soir. Aucune arme n’a été trouvée ni montrée par l’armée sioniste comme preuve qu’il s’agit de combattants. Parmi les victimes il y avait de grands spécialistes. La Défense civile de Gaza, dirigée par le Hamas, a fait état de 300 morts à l’intérieur et autour de l’hôpital durant l’opération sioniste. Des médecins et civils présents dans le complexe ont déclaré à l’AFP qu’au moins 20 corps avaient été retrouvés, dont certains avaient été écrasés par des véhicules militaires.

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