Batna : Lancement des travaux d’extension de l’aéroport international Mostefa-Benboulaïd
Le coup d’envoi officiel des travaux d’extension de l’aéroport international Mostefa-Benboulaïd de Batna a été donné au courant de la semaine dernière en présence des autorités locales et du secrétaire général du ministère des Transports, Djamel-Eddine Abdelghani Dridi. Les travaux, qui concerneront, dans un premier temps, l’extension des pistes 23 et 5, ainsi que les taxiways, ont été confiés au groupe public Cosider, a indiqué Abdelghani Dridi, précisant que l’opération s’inscrit dans le cadre des préparatifs du prochain Hadj et de la saison estivale 2024. Le même responsable a également souligné que les hautes autorités du pays accordent une grande importance à cet aéroport inclus, cette saison, parmi les 12 enceintes aéroportuaires agréées, en Algérie, pour le transport des Hadjis vers les Lieux Saints de l’islam. Selon les explications fournies à cette occasion par les représentants du groupe Cosider et de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), les travaux, qui seront exécutés conformément aux spécifications requises, devraient être achevés au bout d’un délai de 45 jours. Le wali de Batna, Mohamed Benmalek, se félicitant de cette opération d’agrandissement qu’il a jugée «importante», a souligné qu’elle permettra à l’aéroport Mostefa-Benboulaïd d’accueillir des avions gros porteurs dès la date du départ du premier contingent de pèlerins, de Batna et des wilayas voisines vers les Lieux Saints de l’islam. Le même responsable a noté le surcroît d’activité de cet aéroport après que le nombre de vols, précédemment de 3 vols par semaine, soit passé à 13, dont 3 vols internationaux, en attendant un renforcement du trafic aéroportuaire dès l’achèvement des travaux d’extension. Non loin de l’aéroport, les deux responsables et la délégation qui les accompagne ont inspecté le chantier de réalisation du projet de la pénétrante autoroutière devant relier Batna à la bretelle de Chelghoum-Laïd desservant l’autoroute est-ouest. Un chantier repris en main par les autorités qui en ont confié la réalisation au groupe Cosider en remplacement de l’entreprise initialement désignée, et qui s’est avérée défaillante.