Génocide en Palestine : Risque d’une « catastrophe humanitaire sans précédent »
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a averti que la poursuite par l’entité sioniste du massacre des Palestiniens et du siège de la bande de Gaza fait peser le risque d’une « catastrophe humanitaire sans précédent » du siècle, selon un communiqué publié hier par ses services.
L’avertissement du ministre iranien figure dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, au secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, Hissein Brahim Taha, au président du Conseil de sécurité des Nations Unies, Yamazaki Kazuyuki, ainsi qu’aux ministres des Affaires étrangères des pays musulmans et d’autres pays, selon le communiqué. Face à « l’incapacité continue du Conseil de sécurité de l’ONU à arrêter la guerre (…) en raison de l’obstruction délibérée des Etats-Unis », le ministre juge « absolument nécessaire que la communauté internationale trouve des moyens pratiques et prenne des mesures sérieuses pour soutenir le peuple palestinien, arrêter immédiatement les attaques militaires contre la bande de Gaza et mettre fin à la situation désastreuse actuelle ». A ses yeux, les attaques incessantes de l’entité sioniste dans la bande de Gaza et ses « crimes de guerre » en Cisjordanie, ainsi que son obstruction à l’acheminement de l’aide humanitaire vers l’enclave côtière, font tirer la sonnette d’alarme quant à l’apparition d’une « catastrophe humanitaire sans précédent du siècle présent ».
Amir-Abdollahian ajoute que l’Iran condamne fermement les actions d’Israël, qui sépare le nord et le sud de la bande de Gaza, affame le peuple palestinien, le déplace par la force du nord du territoire, prévoit d’attaquer Rafah, empêche les gens de rentrer chez eux dans la bande de Gaza et refuse aux institutions de secours et d’aide de l’ONU l’accès à tous les habitants de cette région déchirée par la guerre. Le ministre souligne également la nécessité de prendre des mesures efficaces pour empêcher l’entité sioniste de mener toute « action agressive potentielle » contre les fidèles palestiniens à Jérusalem pendant le ramadan.
Selon l’autorité sanitaire dirigée par le Hamas, le bilan des attaques israéliennes sur la bande de Gaza s’élevait en date de mardi à 31.184 morts et 72.889 blessés.
