Culture

Organisée par le Musée public national maritime : Conférence sous le thème « Le site de Tipasa, une lecture renouvelée »  

L’histoire de Tipasa a été revisitée mardi à Alger,sous le prisme géologique et préhistorique par le chercheur en archéologie Mourad Betrouni, qui a donné une conférence devant un public initié. Intitulée « Le site de Tipasa, une lecture renouvelée » et organisée par le Musée public national maritime, la rencontre tenue à la voûte Kheireddine du musée, a été marquée par une contribution du chercheur, Mourad Betrouni, sur l’histoire de la ville de Tipasa, revisitée à travers le prisme géologique et préhistorique, basé sur des indicateurs archéologiques. « C’est à travers des éléments de géologie, de préhistoire et d’archéologie que nous avons pu démontrer que l’occupation humaine ‘peuplement’ à Tipasa a été permanente et sans interruption jusqu’à aujourd’hui », a expliqué ce chercheur, qui a mené des recherches archéologiques sur le site préhistorique de Sidi Saïd (Tipasa). Partant des résultats de ses recherches (fouilles), publiées en 1985, sur le site de Sidi Saïd, le chercheur a insisté sur l’importance d’examiner l’histoire de cette ville avec d’autres instruments que ceux adoptés antérieurement. « Nous devons se mettre dans une autre épistémologie qui consiste à revisiter nos écrits à partir des indicateurs archéologiques », a-t-il indiqué. « La périodisation de l’histoire de Tipasa doit être revisitée en partant de la preuve archéologique (substance territoriale) et non pas de l’épistémologie livresque des anciens écrits », a conclu ce chercheur, ancien directeur de la protection légale et de la valorisation du patrimoine au ministère de la Culture et des Arts. Dans son allocution, la directrice du Musée national public, Amel Mokrani, a souligné que son établissement a mis en œuvre depuis sa création un programme de conférences animées par des chercheurs algériens dans des domaines qui concernent le patrimoine maritime en particulier. Le musée maritime qui a pour mission d’identifier, de conserver ce patrimoine subaquatique, est un « espace ouvert au public et aux universitaires qui ont mené des recherches sur le patrimoine algérien », a-t-elle dit.

Evoquant l’objectif de cette rencontre, Mme Mokrani a indiqué qu’elle visait à porter un regard sur notre patrimoine, basé sur des réflexions et études récentes, objectives et soustraites à toute idéologie, menées par des chercheurs algériens.

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