International

La « phase intensive » des combats touche à sa fin

La phase « intensive » des combats dans le sud de la bande de Gaza « se terminera bientôt » estime désormais l’entité sioniste à l’heure où l’administration du Hamas chiffre à 24.100 morts, soit 1% de la population locale, le bilan de cette guerre qui se propage toujours dans la région. Au cours de la nuit, l’aviation sioniste a bombardé le secteur de Khan Younès (sud), épicentre des combats au sol et des raids aériens ces dernières semaines où se planque selon l’armée la direction locale du Hamas. Selon le bureau de presse de Hamas, le mouvement palestinien, les frappes sionistes dans l’ensemble de Gaza ont fait un total de 78 morts et de nombreux blessés dans la soirée et la nuit. Au début de la guerre, qui a franchi dimanche le cap de son 100e jour, « nous avons clairement dit que l’étape intensive des opérations durerait approximativement trois mois », a déclaré le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant. « Dans le nord de Gaza, cette phase touche à sa fin. Dans le sud, nous allons y parvenir et cela se terminera bientôt », a ajouté M. Gallant, affirmant que la brigade de Khan Younès du Hamas « se désintégrait ». « Le futur de l’Etat d’Israël, ici sur notre terre, dépend du résultat de cette guerre », a ajouté le ministre sioniste dont le gouvernement avait plus tôt approuvé un budget amendé pour 2024, ajoutant 15 milliards de dollars (13,7 milliards d’euros) de dépenses pour faire face au coût du conflit. Le Hamas a fait état lundi de la mort de deux otages israéliens, diffusant pour ce faire une vidéo où l’on voit une jeune femme, également otage,  annoncer les décès. Aucune indication sur la date de tournage n’est donnée dans la vidéo. Dans la bande de Gaza, 24.100 personnes ont tuées par les bombardements et les opérations militaires israéliennes, en grande majorité des femmes, enfants et adolescents, selon le ministère de la Santé du mouvement Hamas, au pouvoir à Gaza. Dans un communiqué commun, l’Unicef, le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont d’ailleurs mis en garde lundi contre un « risque de famine » et d' »épidémies de maladies mortelles » et ce, en plein froid d’hiver.

Irak, Liban, Yémen

La guerre exacerbe aussi les tensions régionales entre, d’un côté, l’entité sioniste et ses alliés, et de l’autre l’Iran et son « axe de résistance » formé de mouvement armés comme le Hamas palestinien, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houtis. A la frontière du Liban et des territoires occupés par l’entité, les échanges de tirs entre le Hezbollah et les forces sionistes sont quotidiens. Et l’armée sioniste a annoncé dans la nuit de nouveaux raids aériens contre des « positions » du Hezbollah dans la localité frontalière de Maroun ar-Ras. Au large du Yémen, un cargo américain a été touché lundi dans le golfe d’Aden par un missile des Houthis. Tôt hier, l’agence de sécurité maritime britannique UKMTO a fait état d’un nouvel « incident » en mer Rouge, précisant qu’un petit appareil avait volé au-dessus d’un navire sans causer de dommages. En fin de semaine dernière, les Etats-Unis et le Royaume-Uni avaient bombardé des positions au Yémen des Houthis pour tenter de les dissuader de poursuivre leurs attaques en mer Rouge visant à freiner le trafic dans cet axe stratégique en « solidarité » avec les Palestiniens de Gaza. Et les Gardiens de la Révolution iraniens ont annoncé tôt hier avoir lancé plusieurs salves de missiles balistiques en Syrie, surtout près d’Erbil, dans le Kurdistan irakien, affirmant y avoir détruit un centre « d’espionnage » attribué à l’entité par l’agence de presse officielle IRNA. Tôt hier, Israël n’avait pas commenté ces allégations.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page