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Skikda : Réalisation de deux stations de dessalement d’eau de mer dès 2024

La réalisation de deux stations de dessalement d’eau de mer sera entamée cette année dans les communes de Skikda et de Collo, ont indiqué, jeudi dernier, les services de la wilaya de Skikda. Selon cette source, la wali de Skikda, Mme Houria Meddahi, a souligné, au cours d’une récente réunion de coordination consacrée à l’avancement des procédures technico-administratives liées au lancement de ces deux projets, inscrits en 2023, «l’importance des deux stations destinées, notamment, à satisfaire les besoins en eau de la population». Les services de la wilaya ont ajouté que les deux projets visent à «améliorer l’approvisionnement en eau potable des citoyens» et à «fournir le précieux liquide aux secteurs stratégiques comme l’agriculture et l’industrie». Le premier projet devant être réalisé «au cours du 1er trimestre de 2024» dans la commune de Skikda, d’une capacité de 120.000 m3/jour, sera implanté sur un terrain de 4 hectares dans la zone de Larbi Ben-M’hidi. Le délai de construction de cet équipement est fixé, a-t-on encore précisé, à «24 mois». Une partie importante de l’eau dessalée sera destinée, dès la mise en service de la station, à satisfaire les besoins de la population de la wilaya en eau potable, et à mettre fin aux perturbations affectant un certain nombre de communes de la wilaya, et à approvisionner en eau la zone industrielle et le complexe Asmidal. La seconde usine de dessalement d’eau de mer, d’une capacité de 300.000 m3/jour, sera réalisée dans la commune de Collo où les procédures liées à la délimitation du terrain d’assiette du projet ont été finalisées, selon la même source qui a précisé que le terrain de 13 hectares choisi dans la région de Beni-Saïd appartient, en partie, à l’Etat et à des privés pour une autre partie. Une séance de travail sera organisée entre l’administration et les propriétaires terriens afin de trouver une solution amiable, ont fait savoir, à ce propos, les services de la wilaya, soulignant qu’en cas d’absence d’accord, les procédures d’expropriation seront engagées «pour utilité publique», conformément à la réglementation en vigueur.

 

 

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